histoire

Once upon a time.
Comme il y a un début à tout, il faut bien que toute vie commence un jour. Pour Eilween, c’était un soir d’hiver bercé dans une température pour le moins glaciale. Elle n’en sait que ce qu’on lui a raconté parce que bien évidemment, personne n’a de souvenir de sa naissance, ni ne peux en être réellement conscient. Il y a bien cependant quelques êtres pour prétendre se souvenir de ce bien heureux événement, de même que des expériences de leur plus tendre enfance … Communément ils sont appelés fous ou encore dérangés … Ce ne sont pas le genre de personnes avec qui l’on devrait trainer même si, avouons-le, cela pourrait s’avérer intéressant de savoir jusqu’où leur folie peut aller et ce qu’ils ont à raconter.

Il ne faut pas jouer avec le feu.
On dit qu’il ne faut pas jouer avec le feu sous peine de s’y brûler les ailes tout comme l’on fait tout pour qu’un enfant ne s’en approche pas, mais que faire quand celui-ci peut le provoquer d’un claquement de doigt ? Eil’ a toujours été maladroite dès son plus jeune âge, autant dans la vie qu’avec la maîtrise de ses pouvoirs cependant, c’était bien pire à l’époque. Un jour, elle s’amusa à courser la poule appartenant aux voisins, cette vilaine bête qui la poursuivait à chaque fois qu’elle croisait son chemin ! Elle prenait sa revanche, inversant pour une fois, les rôles du chat et de la souris pour lui rendre la monnaie de sa pièce ! Tout ce qu’elle voulait c’était juste l’embêter un peu … Cependant, tout ne se passa pas comme prévu. Elle avait le dessus oui, mais en récitant presque inconsciemment une des ses formules puis, elle finit par s’étaler de tout son long sur le sol et comme par magie, enflamma le poulet … On dû dédommager ces pauvres gens …

Angoisse & Solitude.
Perdre un être cher est toujours difficile mais cela l’est d’autant plus lorsqu’il s’agit de nos parents. Eilween en a fait les frais par deux reprises. D’abord son père avec qui elle entretenait une relation presque fusionnelle, ce père pour qui elle était la plus merveilleuse de princesse, cet homme qui la faisait rire et sourire d’un rien. Il était celui qui l’encourageait lorsqu’elle baissait les bras, ou lorsque ses pouvoirs se jouaient d’elle. D’ailleurs, il n’avait pas peur de la prendre dans ses bras lorsqu’elle manquait pour peu se s’enflammer elle-même, c’est sas doute ce qui était le plus dur à réaliser … Maintenant, qu’il n’était plus là, elle ne savait plus comment y faire face, personne ne viendrait la sauver de ses instants de panique lorsqu’elle perdrait le contrôle. Eil’ se sentait seule et abandonnée, chose qui ne s’arrangea guère lorsque sa mère vint à la quitter elle aussi. Désormais, elle était seule et devait apprendre à se débrouiller comme tel car dorénavant, il n’y aurait plus qu’ Aveleen et elle.