Sujet: My name is pride, Astrithr [complete ~] Lun 20 Juil - 19:22
Astrithr
âge Techniquement, je suis âgée de 80 ans... Mais, en tant qu'ombre, j'ai gardé mon corps de 17 ans. sexe Allons, une pure et chaste jouvencelle, ne le voyez-vous pas à mon minois ? origine Un endroit pas si perdu du royaume de Valm, avant son unification. race Humaine à la base. Et j'affirme avec fierté être l'ombre de l'orgueil. classe Epeiste. groupe Actuellement Plegia. anniversaireLe 14 Mars. Et ça ouvre l'appétit. métier Mercenaire, actuellement.
arme & capacités Une bête épée de bronze, niveau E toute basique comme on apprécie. Et voyons... Un style de combat tout sauf noble, se basant sur de la vitesse, de la force sans intelligence et une pointe d'instinct comme tout combattant non "sport d'escrime" classique ? Merci l'entrainement avec un mercenaire... monture Nop, le quadrupède ou l'écaillé, ça me plait pas. Et c'est pénible à entretenir. caractéristiques physiques Voyons voir... Commençons par un peu haut. Non, pas le devant, à la poitrine... Mais plus haut, à l'arrière. Voyez-vous mon doigt se baladant sur mon cou fin ? Maintenant, en écartant les cheveux, en me tournant... Cette cicatrice large, un peu au-dessus de la base de ma nuque... Une cicatrice sale, à croire que la hache a été volontairement choisie rouillée pour m'exécuter... Oh, vous vous demandez ce que ces mots, sur le dos de la main, signifie ? Pride. La fierté et ma raison d'être. Non, n'y prêtez pas attention, ce n'est pas important pour vous... Oh, vous voulez des informations plus intéressantes ? Voyons... Avec mon bon mètre 68, je mesure dans les environs de 50 kilos. Mais, c'est plutôt rustre de votre part, de demander son poids à une damoiselle...
personnalitéLa voyez-vous, cette jeune fille à la chevelure blonde, qui semble si douce, attablée à cette taverne ? Attendant simplement que son nom, ayant fait le tour de la région, lui apporte des clients ? Alors, n'hésitez pas. Approchez, prenez un verre avec elle. Mais faites tinter l'argent.
Pour entrer en la matière, je fais presque personnage sérieux comme ça, non ? Enfin... Je me présente donc, puisque je n'en aurai peut-être pas l'occasion dans ce récit. Astrithr. Une autre façon de dire "Astrid", en somme. Plus ancien, assez unique. Ce nom m'évoque de doux souvenirs que je n'étalerai pas ici... Or donc, après cette entrée en la matière, reprenons l'histoire.
Cette jeune fille, au regard bleuté, au regard franc... Au regard froid. Elle vous regarde, elle vous juge, elle vous observe, entièrement, dans chaque mouvement, alors que vous parlez. Etes-vous un humain, un elfe, autre chose ? Êtes-vous un noble, quelque chose de particulier, un paysan ? Son regard vous déshabille, vous met mal à l'aise, vous étudie, quoi que vous soyez. Comme-ci elle pouvait tout savoir, en un seul coup d'œil... Non, comme-ci elle apprenait de vous, par vos moindre mimiques. Elle scrute, elle lorgne, votre regard se porte à ses yeux, ils lisent en vous, vous mettent mal à l'aise. Elle vous juge. Elle vous a déjà jugé, peut-être, dès que vous avez passé la porte, ou à la façon que vous avez eu de tirer la chaise.
Elle respire, prend une mine dégoutée, ou reste neutre, car elle en apprend plus comme ça; elle regarde vos mains. Cette fille, elle vous perturbe, par son simple regard qui semble supérieur, par ses mimiques qui semblent la grandir. Elle est pas tellement grande, si on regarde bien, Elle ne fait pas "femme mature", avec son corps qui semble encore loin de l'être, mais, elle a cette impression.
Bon, pour l'impression, c'est tout à fait simple. Je suis Astrithr, l'incarnation même de la fierté. Une fierté inébranlable, qui vous juge, vous piétine, vous écrase. Je vous regarde de haut, car je me considère un être unique. Belle, forte, surement pas le genre modeste. Disons, je me considère pas prétentieuse. De mon point de vue, je reste objective. Franche. Pas besoin de s'embêter, de tergiverser, j'envois mes pensées, je les éclate dans votre face. J'explose. Je m'emporte, de cette immaturité puérile, infantile, que je garde de mon vivant. La même force de caractère considérée pathétique pour un adulte, mais que, néanmoins, j'aime. Me pousse à insulter. A parler durement. A mépriser surement. Enfin,taisez-vous, je reprends donc.
Alors, vous vous prêtez à l'observer, espérant être discret. Contemplant ses ongles, si arrondis, si lisse, de sa main droite car elle ne l'a pas dans un gant. Ce gant étant posé à côté, soigneusement, à côté, pour lui permettre de prendre le verre que vous lui avez offert. Oui, elle ne perd pas son temps gratuitement. Elle affiche les quelques lettres de sa main, en disant qu'elles sont sa raison d'être, tout simplement. Sa fierté. Un truc de mercenaire, encore, ils sont bizarres, pensez-vous alors... En continuant à lui parler. Sa tête posée sur son autre main, son regard montrant un infime intérêt, ou au contraire une lassitude certaine... L'intéresser vraiment est difficile, on vous l'a dit. Elle est complexe, dure à aborder. La tête du client lui importe peu, elle semble distante avec tous.
Une certaine malice semble transparaître dans son regard, sans que vous ne sachiez pourquoi. Malice... Ou mépris visible. Vous êtes humain ? Son regard aura ce sentiment de menace, elle semblera prête à sauter à votre gorge. Mais, elle reste cependant calme. Le danger silencieux, discret, qui se terre, qui attend... Vous êtes son client, elle boit lentement, en faisant tourner la boisson, comme un rappel du temps qu'il reste à parler. Un sablier, mais de liqueur, ou autre douceur que vous aurez sut commander. Elle aime particulièrement ce qui est sucré, son apparence d'enfant le suggère fortement, se fier aux apparences marche parfois; et avec du sucre, elle semble s'attendrir, s'ouvrir légèrement, pouvoir vous écouter mieux.
Alors, précisons. Le sucre, c'est bon. J'aime le sucré, je garde mes goûts d'enfants, mais vous pouvez me haïr; je ne prends pas de poids, malgré tout. Je mange beaucoup, mon estomac semble sans fin, j'aime manger pour manger, mais j'aime les douceurs sucrées qui tombent dans mon autre estomac. Pas le même service de digestion, en somme. Ah, pardonnez-moi... Je reprends encore 3 de ces petites tartes à la framboise, elles sont délicieuses...
Parfois, sa main se porte dans ses cheveux. Ces cheveux blond, d'un éclat digne du soleil, semblant délicieux comme le miel, beau comme les blés, dans un registre plus terre à terre d'agriculteur. Mais, sa main dégage parfois les cheveux de sa nuque. A force d'être contre la chaise, elle se sent obligée de secouer la tête, de remettre des mèches en place. Un peu de perfectionnisme, une autre preuve qu'elle fait attention à son apparence. Mais, en même temps, elle affiche les choses bizarres qui sont sur son corps. Mais si, vous voyez bien vous avez eu un aperçu de sa nuque, mais la cicatrice est bien visible. Elle ne la cache pas non plus. Elle est soucieuse de son apparence, mais pas vraiment du regard des gens. Elle s'affirme, se pose, dans sa tenue rouge qui vous agresse, dans sa tenue blanche qui souligne ses courbes. Jeune, son corps est jeune, beau, elle le montre. Et elle montre chaque détail. Elle ne s'en cache pas. Elle s'assume totalement. Elle vit pour ça, peut-être ? Elle se sent confiance à ce point ? Sans doute. Elle s'apprécie, par contre.
Car elle prend soin d'elle. Elle fait attention à humidifier ses lèvres régulièrement, des lèvres d'un rose sucré, tentateur. Des dents blanches, semblant parfaite. Elle s'entretient.
Alors, oui, je m'assume totalement. Pas dans le narcissisme, mais dans mon point de vue, normal. Mais, j'aime passer du temps dans un bain. J'aime la chaleur d'un bain. Mais, par contre, je ne supporte pas le moins du monde les temps chauds, préférant un froid mordant dans lequel je sors, en manche courte... Je n'aime pas particulièrement nagé, cependant. Juste la sensation de l'eau chaude sur ma beau. ça me relaxe, ça me détend, ça me permet de rêver... Enfin.
Vous lui expliquez alors votre requête, plus en détail. Car elle a fait un geste de sa main droite, vous invitant à parler. Oui, au début, elle dit quelques mots, mais après, ce n'est pas parce qu'elle n'aime pas parler. Non. Cette fille, elle aime sa voix. Sa voix claire. Sa voix impériale qui se fait comprendre. Elle aime également les mots, les phrases. Parler. Tourner en ridicule les gens, l'ironie. Mais si, cet ivrogne en pleine journée, qui l'a regardé, qui a parlé dans sa direction et qu'elle a insulté, par le regard, par le ton et par les mots. Elle est franche. Elle envoie les mots comme ça. Elle ne semble pas peser le pour et le contre, ou ne s'en donne pas la peine quand on l'agace.
Brusque. Si quelqu'un d'autre vient à sa table au même moment, elle s'excuse une seconde auprès de vous, se relève en remettant son gant et en montrant bien, de la main gauche, l'arme à côté d'elle. Elle laisse trainer le fourreau sur le sol, son regard s'assombrit et, d'un coup, son pied pousse la chaise de l'intrus. Chacun son ticket, chacun son tour. C'est comme ça. Premier arrivé. La loi du plus fort, elle l'applique; elle s'estime la plus forte en ce moment. Vous êtes un client ? C'est elle qui décide de prendre. A genoux. Demandez pardon, vous payerez plus cher votre impatience, en attendant votre tour. C'est bête, votre travail était sur le chemin ? Il attendra le retour... Mais, elle prendra une compensation supplémentaire.
Mais, elle a écouté les détails. Elle en demande un peu plus. Elle demande un chemin précis. Elle sait se repérer, elle se méfie, certes, mais elle a confiance en un client. Il fait tinter la monnaie, elle fait claquer sa lame. Le dialogue est simple. Elle est professionnelle, dans l'âme. Elle a ses priorités, ses habitudes étranges, ses propres tics.
Et alors, pour la suite. Je réfléchis. Oui, vous allez le remarquer, je passe d'un truc à l'autre, parfois, d'un coup, comme ça. Oh, et, j'ai la fâcheuse tendance à répéter des mots en début et fin de phrase... N'y prêtez pas attention. Mais donc, je hoche la tête, je décide si j'accepte votre requête. Et je pars, simplement, avec mon arme et ce regard. Ce regard bleu, d'un renouveau.
Aller... Sachez que paradoxalement je suis feignante. J'aime dormir. Et j'aime à ne pas me fatiguer plus que nécessaire. Alors... Vous n'aurez qu'à découvrir le reste par vous-même. Je ne suis pas ancrée dans la pierre... A l'exception d'une chose. Une chose est sure.
Ma fierté et mon dégoût fondamental envers les humains, depuis mon renouveau, seront toujours aussi forts. Pourrez-vous me changer ? Je rigole d'avance...
Un peu de violence verbale, dans le doute, je met en spoiler pour les mineurs.:
La foule qui était venue ce jour là, sur la place publique d'un petit village, célébrait un évènement particulier. Quelque chose d'assez unique en fait, comme tous ces bouseux aimaient faire. Un jour de ciel gris, je m'en souviens précisément. Le dernier jours, les derniers instants dont mon âme avait gravé chaque détail. Chaque visage, chaque voix. Chaque rire de cet attroupement de miséreux.
Le ciel était gris. Les gouttes tombées la veille, lors d'une grosse pluie ayant fait plaisir aux paysans, avaient rendu le sol boueux. De la boue. Et je me retrouvais forcée de marcher dedans, dans cette terre immonde, sentant le froid à travers mes bottes. Les superbes bottes en cuire noir que mon père, seigneur de ces terres regretté d'aucun si ce n'est moi, m'avait offert le mois d'avant, pour célébrer mes 17 ans. Des bottes faites sur-mesure, pour mes pieds blancs si délicats. Et la boue venait se coller dessus, passer à travers. Et je pouvais l'affirmer, je haïssais cette sensation. Laissez à la populace les plaisirs simples de la nature. Laissez aux nobles le luxe d'un chemin tracé pour eux, enfin !
" Tu me fais mal, vaurien. "
Je ne sais combien de fois, depuis le petit château familial, j'avais put prononcer ces mots. Je ne saurai décrire cette sensation que je ressentais dans ma poitrine à chaque fois, cette chaleur naissante, alors qu'une douleur brûlante me prenait à la tête, à force de m'y faire frapper. Par cette main de chien. De fichu chien de la société. Qui venait ensuite écraser ma chevelure blonde, me forçant à regarder vers le bas. Ma nuque me faisait mal, à force d'essayer de lutter contre cette main masculine. Et mes poignets... Cette foutu corde, me forçant à garder les bras en arrière, les poings liés. Que je serrais, fortement. Sentant mes ongles dans ma peau.
Et le froid, le froid passant à travers les marques de ma robe. Car non, ils n'avaient pas été doux. Ils n'avaient certainement pas été doux, quand ils sont venus, dans ma chambre, m'embarquer de force. Et je ne m'estimais pas chanceuse de n'avoir rien subi de plus. Des larves. Inférieures. Elles n'auraient jamais osées me souiller. Pas dans ma pureté de vierge noble. Mais, la violence n'était pas en reste, cependant. Ma peau blanche, ma peau sensible, au niveau d'une de mes joues, se trouvait prise d'un bleu dont la douleur avait disparut. La chaleur aussi, à force. Mais, hors de question de pleurer face à eux. Face à cette troupe insurgée.
Cependant, la situation allait être compliquée. Certes, j'avais sût me défendre contre un ou deux de ces rustres dans ma chambre. Les cours d'escrimes "non orthodoxe" que j'avais prit avec un ami mercenaire de mon père s'étaient montrés utiles. Mais, malheureusement, si contre 2 personnes à la fois, il est possible de gagner, quand on déboule dans la place forte avec une bonne 20 aine, même en ne voulant pas abandonner, un coup sur la tête avec le mobilier n'est pas loin. Mais, j'avais au moins la satisfaction malsaine et sale d'en avoir emporté et blessés quelques uns en plus. Qui laissait place maintenant à un sentiment désagréable.
Pas de la peur. Alors là, hors de question de montrer de la peur face à des êtres sans éducation. Plutôt mourir. Ma vie avait défilée avec la seule idée que, sur ces terres, on était au "top", à une très bonne hauteur; sur un piédestal. Et toute la populace de nos terres se trouvait en bas. Simplement en bas. Et on avait tous les droits, du moment que l'on payait, à notre roi, la taxe habituelle, obtenue par le biais d'outils humains. Et encore, on ne les faisait pas travailler jusqu'à la mort, qu'ils soient content ! On aurait peut-être dû... Mais, non, pas de la peur. De l'indignation. De la consternation. Ils m'avaient blessés physiquement, j'en étais encore sous le choc. Mon père n'ayant jamais porté sa main sur moi, ma mère hélas morte depuis bien longtemps avant que je ne sache me souvenir, n'avait pas put.
Mais... une tape plus violente cette fois, des mains appuyant avec force sur mes épaules... Pour me forcer à m'agenouiller, dans la boue... Et aller, évidemment, à côté de ce appareillage de mort, une flaque. Comme-ci, salir mes bottes, n'était pas suffisant, non ! Ma robe, mes bas, se trouvaient maintenant salis. Et je pouvais le sentir, sur mes jambes... Et un peu de boue venait de passer dans ma botte... Pitié, non, c'est répugnant !
" Aujourd'hui, chers frères et sœurs..." Tsk, foutu clébard galeux. Avec ton nez long bizarre, ton air pervers, tu commençais un discours désacralisant mon père, ma famille, mon unique famille maintenant morte. Le traitant de tyran, parlant de votre mécontentement, de votre haine née de tout ce labeur, d'être forcé à labourer, travailler....
" C'est votre travail, bouseux. Il vous suffisait de vous tai..." Une gifle, sur ma joue bleuté. Serrant les dents, car je l'avais sentit venir, seul le bruit de la main sur la joue se fit entendre, avant que l'indignation à mes paroles ne se fasse entendre dans la foule. Et un gosse quelconque venait de faire une boule de boue pour me la jeter au visage.
"Espèce de... Attends bien, pendant la nuit, trembles dans ton lit de morveux, alors que je te hanterai !" Un nouveau coup, mais d'un pied dans mon dos. Rester droite, ne pas plier simplement pour ça. Je les regarderai de haut. Jusqu'au bout, quitte à les maudire pour ça.
" … Et donc, malheureusement, nous ne pouvons exécuter le père, en ces lieux. Notre cœur, notre sang, notre haine réclame cependant vengeance, pour ceux tombés... De par la main de sa filleule ! Astrithr, tortionnaire comme son père, ayant froidement tué ceux qui étaient nos frères !" Le mépris, au moins, gueux, nous avons une chose en commun. Mais, la suite ne me plaisait pas.
Simplement la vue de cette hache en fer, quelque peu rouillée au tranchant ? Le fait qu'on venait de me bloquer la tête à un truc en bois ? Que j'étais entrain de me débattre comme je pouvais, alors que 3 de ces minables se réunissaient pour me tenir ?
"Minables, chiens, crevards, clébards galeux ! Jamais, jamais je ne courberai l'échine devant vous !" et en crachant sur l'un des visages, je redressais fièrement ma tête en la passant entre leurs mains pour continuer mon discours " Même attachée, même dans la mort, même à genoux, dans la boue, je reste plus noble, plus belle, plus parfaite qu'aucun d'entre vous, pouilleux, ne pourrez être. Lâches, bande de lâche, vous me dégoutez, vous me méprisez ? Tant mieux, haïssez-moi, la haine que j'ai pour vous n'a pas d'égal en cette terre. Mais, sachez-le. Ma fierté n'a d'égal que votre stupidité. Tuez-moi, allez-y, je n'ai rien à perdre ! Mais un jour, vos têtes tomberont, comme la mienne, comme elles doivent ! Pleurez, tremblez, craigniez, alors que je rigolerai, dans l'autre monde, en vous voyant geindre, faiblement..."
Mais, hors de question de m'arrêter simplement à ça, d'un coup de tête dans le nez de chacun, je me redressais alors, le pied posé sur l'échafaud, alors qu'un autre groupe arrivait, sans discontinuer :
" Astrithr, retenez ce nom. Astrithr, craigniez ce nom, qu'il vous hante, qu'il vous hante misérables plébéien ! Agenouillez-vous face à moi, acclamez mes louanges, criez-les, comme les bons toutous que vous étiez ! Car le seul souvenir que j'ai de vous, à part votre affligeante stupidité... Est votre manque d'honneur et de fierté ! "
Et jusqu'à la fin, alors qu'on me maintenait finalement la tête dans la boue, je les regardais, quand même, de haut. Tous, tous, je vous retiens. Si un dieu maléfique, si un être quelconque, si quelque chose, en cette terre, me permet de revenir vous hanter, vous y passerez, tous, jusqu'au dernier !
Pour remettre les choses au clair, reprenons par le début de l'histoire, si vous y tenez tant... Mais l'annoncer comme ça me semblait plus amusant... Après tout, 63 ans plus tard, ce souvenir est toujours... gravé, en moi. Et la marque, dans ma nuque, de la hache qui n'a pas sût couper au premier coup, aussi...
Astrithr est mon nom. Née il y a de cela 80 ans, dans un coin pas si perdu du royaume de Valm, puisque je suis d'un milieu... Noble ne serait pas totalement exact, car mon père n'était pas un des grands lords... Mais, l'un de ces nobles de castes plus basse, qui ont eu la lâcheté de se mettre à genoux et tourner le dos à Chrom. Ce genre de niveau de noble, pas très haut, mais en même temps, suffisant pour mener une vie tranquille; dans une nation encore loin de l'unification et où la force était prédominante, je pouvais dire que mon père était un formidable combattant. Pas au niveau de.. Yen'fay, à ce que j'ai put lire, mais il savait se battre à l'épée, et tenir les terres qu'il avait hérité de feu mon grand-père. Et bien que le statut social soit d'une importance primordial, une seule personne était en droit de m'approche, sans appartenir à une caste noble, un de ses amis ayant choisit de devenir mercenaire... Un homme franc, vivant, riant et plein de bonté.
Mon premier amour, comme toutes petite fille pourrait trouver le grand fils charmant du voisin, le genre d'amour rêveur. Et c'est lui-même qui, embauché par mon père - comme ils aimaient se charrier - m'apprenait à me battre. Pas dans le plus noble art non, la rapière ne correspondait à aucun, mais à l'épée, simplement. Entre l'escrime pour le corps, les études pour l'esprit et un peu de politique, pour apprendre à se tenir à la cours, disons que le quotidien était banal. Oh, ce temps me manque... Le temps où je pouvais me balader, en ville, avec des gardes, cédant à mes caprices, me permettant d'abuser de ce que mon père m'avait dit, mais qui agaçait mon mentor : " Les pauvres sont en bas, toi, tu es haut. Regardes-les depuis en haut, rappelles-leur chaque jour. " Et j'avoue n'avoir pas vraiment compris, toute petite. Mais, je prenais ces mots avec le sourire, car j'avais le droit de faire ce que je voulais. Je n'ai jamais ressentit de culpabilité, ni de regret. J'ai vécu comme ça, j'ai toujours trouvé naturel de frapper ce paysan qui passait trop proche, ce garçon qui venait avec des trucs pouvant salir mes robes; abuser de l'autorité, des privilèges. Et mon père faisait de même.
Et c'est la raison pour laquelle mon maître était partie, d'ailleurs. Il ne supportait plus. Ni mon père, à qui il avait collé un poing avant de partir, ni moi, pour qui le regard méprisant, alors que j'avais juste dit pouvoir le faire sortir de cette misère en l'épousant, m'avait fait peur. La seule fois de mon vivant, d'ailleurs, avais-je eu peur devant une personne.
Oh, et pour ma mère... Sachez qu'elle est, à ce qu'il parait, morte à ma naissance. Morte en couche, comme on dit si bien. Morte, en m'offrant la vie, sa vie. C'est elle qui m'a donné ce nom, à ce qu'il parait. Elle l'avait tiré d'un livre d'image, voulant qu'il ne m'arrive que de belles choses... Mais, la hache n'était pas belle. La douleur du premier coup ne m'ayant pas achevé, non plus. Et la boue dans ma bouche, comme premier baiser, me refroidit pour toute relation sociale.
Non, je ne suis pas à prendre en pitié; oui, il faut me mépriser. Mais, en 63 ans... j'ai eu le temps de faire des choix. Certains mauvais, contestables. Mais, je pense pouvoir affirmer être un peu plus... Calme. Mais, toujours aussi fière.
Oh, cette idée de mort vous turlupine ? Pourquoi suis-je là, bien vivante, cette peau si belle, si douce, et pourquoi cette marque dans mon cou ? La réponse est simple... Et je ne la cache pas. Mais si, regardez, ces quelques marques sur ma main droite. Pride. Vous saisissez, maintenant ?
Le culte de Grima. Le dragon maléfique, défait il y a de cela un millénaire, presque. Pour je ne sais quelle raison, peu de temps après ma mort, une certaine chose m'a enlacé... Ou pas véritablement, étant morte... Non, alors que mon corps pourrissait dans une fosse, pour rappeler à tous ce qui avait été fait, alors que ces petites-gens n'avaient pas encore décidé de comment s'organiser. Renverser le petit seigneur local était fait, mais, comment répartir les richesses, alors ? Cependant, la nuit était bien calme... Bien trop calme. Les quelques habitants encore éveillé ne se doutaient pas du sordide coup du destin... Et me réveiller, le dos arqué, la tête bien attaché à mon cou, une main sur la bouche pour retenir un cri, ressemblant plus à celui d'un animal déchiqueté à cause de la douleur imaginaire me parcourant encore, me semblait étrange. Avais-je rêvé, simplement, ma mort ? Tant qu'à savoir le goût de mon repas de ce matin, depuis l'arrêt de mon horloge biologique, je ne pouvais pas dire, je remarquais que... Non, un cauchemar ne pouvait expliquer tout ça. Et, apparemment, ma prière à un dieu quelque avait été exaucée, non sans me ravir...
A ce qu'il parait, la population de ce village était morte, ni plus, ni moins, avec violence. Quelques personnes particulièrement. Le seigneur de ces terres était porté disparut... Pour redorer le nom de mon père, j'avais dû faire disparaitre son corps à jamais, en faisant des choses qui me répugnèrent au plus haut point. Père... Une dernière prière, à un Dieu clément, pour que vous puissiez rejoindre Mère dans les cieux... Cette pensée m'était venue, alors que je tenais fermement un certain petit garçon, une main dans sa bouche, en l'enfonçant dans son propre lit, non loin de ses parents, étrangement inertes...Oh oui, je me souviens précisément de ce que je lui ai dit....
" Trembles... Maudit ton impuissance... J'aurai put être tellement douce avec toi, comme pour tes parents... Mais... Je t'avais prévenu, que je reviendrai, jusqu'à ton lit, pour te hanter... Mais, je suis capricieuse. Ton bras, ton œil... Oh, je sais... Et si je prenais ton cœur à la toute fin, mon enfant ? " Le supplice que je lui ai fait subir ne sera pas décris, mais, il l'avait cherché... M'avoir jeté de la boue au visage, à moi, dans ma robe sublime, dont j'avais été destitué à ma mort, ainsi que tout autre vêtements !
Pour information, les vêtements que j'avais récupéré appartenaient à une des femmes mortes il y a peu... et inutile de dire que mon corps s'en sentait tellement sali qu'après toute cette activité... réconfortantes, un grand bain me fit le plus grand bien.
Mais, après ça, j'avais disparut, simplement, de la carte. Mon nom n'étant pas répandu, je pouvais attendre une décennie, loin de tout, ou à observer le monde à mon gré. Avant de finalement vouloir m'intéresser à ces mots sur ma main. Je les comprenais, sans problème, c'était même naturel que je puisse... Mais, j'avais besoin de comprendre le pourquoi. Avoir une nouvelle vie, passe encore. Mais... Le besoin de savoir, de comprendre, m'était nécessaire. Pride. Si j'étais la preuve que le retour à la vie, avec conscience, non pas comme ces atrocités contés dans les légendes du roi Marth, alors, il en existait d'autres. Ou il en existerait d'autres. Qu'importe.
Je pouvais sentir comme une liberté, une éternité à ma disposition, mais un malaise au quotidien. Quelque chose. Quelque chose de malsain. De tordu. Quelque chose, au-delà de tout. Quelque chose qui me faisait légitimement peur. Dans mon être. Dans ma nouvelle existence. Un sentiment bien désagréable, quand on sait avec quelle énergie je suis revenue d'entre les morts. Alors... J'ai exploré le monde. J'ai observé ce monde, dans son évolution. Lisant autant que je le pouvais, négligeant en grande partie mes enseignements à l'épée pour me consacrer à la lecture. Faire attention à chaque personne. Comprenant finalement, simplement, la réponse numéro une : Non, je n'étais pas seule. J'en ai rencontré d'autres, comme moi. Sans vraiment m'attacher, mais sans pouvoir les prendre de haut non plus. Tant qu'on n'essayait pas de me rabaisser, je pouvais continuer.
Cependant. Avoir quelques réponses me permit d'éclairer une ou deux d'entre nous. " On représente un péché, un péché lié à notre mort. Pour ma part, je représente The pride. L'orgueil. Alors... Rappelles-toi de ta mort. De ce sentiment particulier. Je l'affiche fièrement, pour ma part, à ma main. Et toi, où est-ce marqué ?"
Mais, cependant, je garde encore un certaine rancœur contre l'humanité; allait savoir, peut-être qu'avoir vu son visage consterné m'a agacé, mais, pour l'heure... après un total de 80 ans d'existence, dans un corps encore plein de vie, j'ai changé. A vous de juger si c'est pour le mieux... J'erre actuellement dans le seul endroit pouvant, à mon sens, m'apporter des réponses... Plégia. Après tout, le culte de Grima battait son fort il y a de cela 3 ans... En officiant comme sorte d'épéiste mercenaire, dans une certaine ironie me faisant rire doucement...
derrière l'écran Here comme the Dah ~ Appelez-moi Dahkun, Alyson, Dave, Bryan, Whatever-you-see-fit, ou Astrithr ! Universitaire en chimie (MOUAH AH AH, explosion ! *bon ok j'me calme*) et... Joueur de jeu nintendo depuis longtemps en fait ? J'ai connu les pokémon depuis rouge et bleu sur une game boy (mais, argent is the best), les mario bros de l'ancien temps, les smash bros (j'ai celui sur n64 encore !) mais ça, on s'en moque. Oh et aussi, Tales of, et et et.. Bon ok. Alors, les fire emblem, je connais ça depuis les 2 sortis en france sur game boy advance. Sur un petit marché, j'ai regardé, j'ai vu, j'me suis dit "Bon, ok, pour 10 euros les 2 jeux. J'achète." Et. Et. Bah. J'ai pas celui sur gamecube, j'ai celui sur wii, et awakening. Je crois que j'ai trouvé une très bonne série de jeu, ce jour là 8D Et, mah, j'regarde pleins de manga aussi, mais, bon, après, j'la flemme de continuer, m'en voulez pas =w= crédit avatar Edea Lee - Bravely Default comment as-tu connu le forum ? Lana, viens là ~ *sort un pocky* double-compte ? Nop, premier compte. un dernier mot ? ... Tabernacle ! Well, sympathique forum, la communauté a l'air sympa. Me mangez pas, Edea est cutadorabeul ;w;
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Sujet: Re: My name is pride, Astrithr [complete ~] Lun 20 Juil - 19:42
Bienvenue à toi !
Ton histoire est juste top. Sérieusement, j'étais à fond dedans quoi, ton style d'écriture est super ! Hâte de voir ce que ça va donner en rp en tout cas :3
Juste, quand tu parles de Graam, c'est Grima je suppose ? :)
Sujet: Re: My name is pride, Astrithr [complete ~] Mar 21 Juil - 2:03
Et voila, fiche finie ! *3 heures passées, pas de problème, c'est la strat de la sensibilisation !*
Marchi pour la bienvenue en chatbox et ici en plus Marth. Et merci encore pour la confusion, j'sais toujours pas d'où vient ce Graam... Mon esprit est bizarre.
Or donc, je vous attends. Osez approcher et venir me juger, moi, la fierté dans ma beauté la plus sublimée. Avancez, jusqu'au peloton de mon exécution... Mais pas avec une hache, ça fait mal ;w;
Invité Invité
Sujet: Re: My name is pride, Astrithr [complete ~] Mar 21 Juil - 7:02
Et avec une godasse, ça marche ?
La colère te souhaite la bienvenue ! C'est cool on est déjà 3 !
Lucina
Messages : 137 Date d'inscription : 19/07/2015 Age : 22 Localisation : Auprès de ma famille.
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Sujet: Re: My name is pride, Astrithr [complete ~] Mar 21 Juil - 8:44
Bienvenue Astriiiid ! (ne pas m'en vouloir pour ce genre de surnom. Merci. xD) Bravo pour ta présentation. *-*
Je viendrai avec une barbapapa, pour ma part. :3 C'est bon et c'est doux.
Sujet: Re: My name is pride, Astrithr [complete ~] Mar 21 Juil - 12:57
TE VOICI VALIDE !
Et bien je te félicite pour cette fiche tout simplement délciieuse à lire! Tu incarnes parfaitement l'idée que l'on peut se faire du Pêché de l'Orgueil et je suis ravie de te valider! ♥ (ET TON AVATAR EST TELLEMENT CUTE OMGOMGOMG)
Félicitation et bienvenu(e) dans cette aventure au sein de Fire Emblem : Shades of Sins!
Tu viens d'entrer dans l'aventure en tant qu’Épéiste de niveau 1. Comme tout le monde, tu démarres avec un trousseau de base! Te voici donc propriétaire d'une épée de bronze (15) ainsi qu'un trio de potions ! Bon courage à toi pour la suite!