L'avenir se lit aussi dans un verre [Alexandre]

C'était un jour sombre et orageux. Le vent soufflait fort, forçant les arbres à se courber sous sa colère.
Ce jour là, l'Onirique était de voyage, arrivant dans la capitale d'Astria. Sous de telles conditions, il cherchait un endroit où s'abriter. Ses vêtements étaient protégés par une long drap donnant un air de cape, qu'il tenait sur ses épaules humidifiées par la pluie, tandis que ses bandeaux s'agitaient sous la force du vent. Néanmoins, il avançait calmement, dans des ruelles vidées par cet intempérie. Ses pas le menèrent donc jusqu'à une porte, apparemment ouverte à tous. Une taverne, visiblement. Ca ferait l'affaire. Là-dedans, il y avait toujours pas mal de gens qui racontaient tout et rien, faisant circuler les nouvelles ou évoquant des sujets forts intéressants.

Lorsqu'il ouvrit la porte, un violent coup de tonnerre éclata. Le flash laissa apparaître une silhouette sombre, affublée d'un large sourire. Ses cheveux donnèrent une impression d'être beaucoup plus clair que ce qu'ils sont réellement. Comment décrire cette vision depuis l'intérieur du bar ? Disons que ça ressemblait presque à l'apparition d'une sorte de fantôme, ou de démon. Le flash avait mis en valeur une tête s'apparentant presque à un psychopathe. Et lorsqu'on le regardait autrement, on voyait autre chose que ce que l'illumination avait révélé. Quelque chose de beaucoup plus calme, et de beaucoup plus sérieux. Quelque chose de moins menaçant, mais restant intimidant.

A ce moment, un silence fut jeté dans la salle. L'individu attirait la curiosité des uns, à cause de ses vêtements inhabituels, tandis que d'autres eurent un frisson dans le dos.

L'Onirique se contenta d'avancer, refermant doucement la porte dans un grincement sinistre. Il jeta un regard, parcourant la salle, avant d'égoutter tant bien que mal ses vêtements et ses cheveux. Un certain sourire restait figé sur son visage. Un sourire qui n'inspirait pas tant confiance, quand on l'associant à son regard assombri par la couleur inhabituelle de ses yeux. Ses pas lents résonnèrent dans la salle, alors qu'il se dirigeait vers une table vide.

Il inspira un grand coup, avant de souffler lentement, et se contenta de poser sa boule de cristal sur la table, pendant que les conversations des uns et des autres reprirent petit à petit. Il retira ensuite la cape qui protégeait son véritablement accoutrement violacé, la déposant sur le dos de la chaise. Puis il s'assit doucement et simplement, posant ses coudes sur la table, tout en croisant ses mains et ses jambes, avant de patienter.
Ni plus, ni moins. Pas une demande au barman. De toute façon, il savait bien que ce dernier ne tarderait pas à aller le voir.

Ce soir, il avait reçu un peu plus de clients qu'à l'habitude. Il arrivait que certains voyageurs préfèrent dormir à la belle étoile. C'était moins chère et plus plaisant, mais ce soir, il y avait un gros orages. Malgré la musique qui jouait, on pouvait parfois entendre le tonerre gronder. Il pensa surtout au fait qu'il rentrerait sous cette pluie. Mais bon, ce n'était pas ce qui allait le tuer. Il n'était tout de même pas fait en chocolat.

L'ambiance était comme à tous les soirs où la musique jouait. Joyeux, relax, festif avec une ambiance musical. Certaines personnes s'amusaient à danser sur la musique, d'autres mangeant dans la partie restaurant, certains trinquait ensemble. Bon, après il arrivait quelque fois que certains clients, dû à l'ivresse, cause plus de trouble. Ceux-ci se faisaient sortir du bar à coup de pied au cul. Toute fois, il n'y eut rien de cela durant cette soirée. C'était une des soirées où tout restait joyeux.

Il n'avait pas trop de travail à faire du coup, pas énormément de clients demandant d'être servit. Du coup, l'homme tappait du doigt sur son comptoire. N'ayant rien à faire, la musique lui donnait juste envie d'aller rejoindre les autres personnes qui dansaient. Cependant, il ne pouvait pas se le permettre. Une fois qu'il aurait fini de travailler, il pouvait, mais autre que ça, non.

Soudain, la porte s'ouvrit sous un grand coup de tonerre. La lumière de la foudre était bien visible et on pouvait voir une silhouette qui n'était pas des plus rassurants. C'était une silhouette sombre avec un large sourire donnant froid dans le dos de tous ceux qui regardait. Tout le monde resta silencieux, sous le coup. On aurait dit un fantôme. Enfin, sauf les musiciens qui continuèrent de jouer de leur musique.

Lorsque la porte se referma, on peut distinguer la forme un peu mieux. Du coup, il avait l'air beaucoup moins intimidant qu'au départ. Quoi qu'il avait toujours une petite part donnant la frousse aux autres. Surtout son sourire. Certains furent plus curieux par cette homme, d'autre semblèrent toujours aussi craintif de sa part. Dans le cas de notre chère Barman, il avait sursauté. Surtout à cause du flash, en réalité. Cependant, il ne s'inquiéta pas trop de l'homme, il dégageait plutôt une certaine curiosité chez lui quant à ses vêtements inhabituel.

L'homme alla s'asseoir du côté du bar, ne semblant point intéressé par le restaurant. Les gens continuèrent leur conversation habituel, oubliant l'homme qui avait causé tant de curiosité. Pour ce qui était du barman, sa boule de cristal était ce dont le rendait le plus curieux. La serveuse était non loin de lui, sur le point de refaire un tours pour voir si certains voulait un autre choppe. Cependant, son regard resta un peu figé sur l'homme. Alexandre la regarda et marmonna :

''Tu ne vas pas le servir?''

Sur le coup, entendant la voix de son patron, elle sursauta. Il l'avait un peu sorti de son monde. Elle regarda l'homme aux cheveux rouge, celui-ci accota sa joue sur son poing, le coude contre le comptoire.

''Ahh... Uhm... Ouais..''

Elle était sur le point d'aller le servir, cependant, Alex pouvait ressentir une certaine hésitation en elle. Il supposa qu'il lui faisait un peu peur. En temps normal, il l'aurait quand même laissé faire puisqu'il ne voulait pas que ses employés refusent de s'approcher de quelqu'un juste parcequ'il lui fait peur. Sa curiosité l'emporta sur lui. Puis il pouvait un peu comprendre la raison pour laquelle il lui faisait peur. En quelque sorte, il voulait lui même s'assurer qu'il n'y ait pas de problem.

''Laisse tomber, remplace moi quelques secondes si quelqu'un viens commander directe au bar. J'y vais.''

''V..Vous êtes sûr, monsieur?''

Il lâcha un petit sourire, toujours amusé lorsque quelqu'un posé cette question qu'il considérait un peu stupid. Enfin, il ne considérait pas la fille stupid, juste la question.

''Finalement, non, je suis pas sûr.''

Elle avait suffisament travaillé dans son bar pour reconnaître l'air sarcastique de l'homme, celui-ci se relevant et remettant son chapeau.

''Plus sérieusement, c'est une question que je ne comprendrai jamais. Si je dis que je vais faire quelque chose, c'est que je vais le faire. Alors tu n'as pas à poser cette question, oui je suis certain.''

Ce qu'il avait dit aurait pu être quelque peu insultant, mais il garda un air calme et accueillant. Même un peu du côté comédie. Elle hocha et celui-ci reparti. Normalement, Alexandre restait au bar. C'était lui qui préparait les commandes, il n'allait pas jouer le serveur. Mais pour une fois, il fit exception. Il arriva enfin à la table du nouveau venu, s'inclinant respectueusement avant de dire :

''Je vous souhaite la bienvenue, gentleman. Je m'appel Alexandre et je serai vôtre serveur pour ce soir, en espérant que vous soyez satisfait.''

Il afficha un sourire accueillant sur son visage, pas tant effrayé par l'homme. Il continua en ajoutant :

''Que puis-je vous servir, ce soir? Ou préfèrez vous y réfléchir, avant?''

Il laissa le temps à l'homme de répondre, se demandant un peu ce qu'il faisait avec cette boule. Il garda tout de même son aspect professionel, évitant de poser trop de questions.

Comme prévu, ce fut le barman qui arriva. Bon, les probabilités étaient assez hautes pour que cela arrive. L’Onirique dévisagea un peu l’homme, tout en posant légèrement une main sur sa boule de cristal qu’il frotta avec douceur. Son sourire éclatant semblait refléter la lumière émanant discrètement de son artefact.

« Alexandre, n’est-ce pas ? Hyéhéhé... Je vois qu’il y a le choix. C’est intéressant... »

Il réfléchit un instant. Peut-être ne prendrait-il pas quoique ce soit pour l’instant ? L’alcool, ce n’était pas trop son truc. En fait, il était surtout venu se réfugier dans cet espace public en attendant que le violent orage dehors se termine.

« Je ne prendrais rien pour l’instant. Peut-être plus tard. J’espère que ça ne vous dérange pas que je reste quelques instants, le temps que ce temps très incommode se calme... »

Astria était réputé pour la bonne volonté que ses habitants engageaient. Il n’avait nul doute que le barman accepte. Pour le coup, il n’y avait pas besoin d’être voyant pour le deviner.

L’Homme regarda un instant autour de lui, repérant les jeux de cartes non loin de lui et autres jeux tel le poker. Quel moyen facile de s’enrichir qu’était ces jeux... Avec un peu de bluff et de quelques dons, c’était dans la poche. Peut-être y participerait-il, si les gens ne remarquaient pas sa profession. Tout de suite, en étant démasqué, ça devenait plus compliqué de participer. Etonnant.

Son regard se tourna vers la serveuse. Il avait immédiatement tilté ses hésitations. L’idée de rendre la situation assez gênante pour elle pourrait être amusante et attirer suffisamment la curiosité. Ce serait un bon moyen pour étudier chacun d’eux, et voir ce qu’il pourrait en tirer. Informations, services et autres étaient le bienvenue. A vrai dire, l’Onirique adorait pousser les gens à faire des choses pour lui.

« Pourquoi la serveuse a-t-elle hésité à venir me voir ? Je pourrais me sentir privilégier en voyant vous venir prendre une commande. »

Son sourire s’élargit. Au moins, il prenait ça avec humour. Ca donnait un aspect plus chaleureux à l’image mystérieuse et peu accueillante du sombre personnage. Quoique, sa voix rauque et son regard profond, associé à un tel sourire pouvait peut-être donner un effet contraire, plus glauque.

L'homme l'avait appelé par son prénom sans que celui-ci ne lui ait dit ce que c'était. En tant normal, une personne ce demanderait comment il faisait pour connaître son nom, mais étant barman, il se dit qu'il avait sans doute entendu son nom d'une autre personne. Il le regarda, sortant un sourire un peu amusé :

''Suis-je si connu que ça? Je suppose que quelqu'un vous à parlé de ce bar.''

Après tout, pour lui, c'était la seule raison explicable que celui-ci connaisse son nom. Ça ou ils se sont connu et il ne se rappelait pas de lui. Celui-ci parla de rester ici le temps que le temps se calm. Le barman secoua la tête, retournant son regard avant d'ajouter :

''Mais pas du tout. Vous êtes le bienvenue. Je ne vais pas vous geter à la porte pour ça.''

L'homme lui demanda une question que celui-ci aurait préféré éviter. Pourquoi la serveuse n'était-elle pas venu. Tout premièrement, il regarda en direction de la serveuse. Il ne pouvait pas tout de même dire que celui-ci faisait un peu peur à voir et n'osait pas non plus dire qu'il était curieux au sujet de sa boule.

''Ahh, elle.''

Il regarda l'homme et voulu dire quelque chose, mais honnêtement, il ne savait pas quoi. Il sourit un peu quand celui-ci dit se sentir préviligié avec à la fin, un sourire amusé. Le barman lui répondit :

''Oh mais c'est un grand prévilège que de me voir devant vous!''

Mais bien sûr, il plaisantait. Il fini finalement par lui raconter la moitié de la vérité. Après tout, l'autre vérité aurait pus paraître plus insultant.

''J'avoue avoir été un peu curieux en vous voyant entrer. C'est moi qui lui ai dit de rester au bar et que j'allais vous servir. J'ai parfois des gros piques de curiosité. Je me demandais un peu au sujet de votre boule.'' ce genre de boule ne lui disait qu'une seule chose ''Si ce n'est pas imprudent de demander, êtes vous voyant?''

Après tout, normalement.. Un homme qui se trimballe avec une boule de crystal était un voyant. Après cela, il retournerait à son comptoire. Après tout, il ne pouvait pas parler bien longtemps. Il y avait des clients à servir. Il lâcha un petit sourire :

''Cependant, si ça vous rassure, elle retournera à son poste après. C'était juste ce coup-ci.''

L'Onirique plissa légèrement les yeux, comme s'il essayait de regarder au travers de l'esprit d'Alexandre. Petit réflexe de voyant... Compétent, en tout cas. Il eut droit majoritairement à des remarques dont il s'attendait. Il n'y avait pas besoin d'être voyant pour le deviner. Enfin si puisque ça partait de son métier, mais voilà ! Il laissa alors parler le barman, en face de lui. Bon point en tout cas, il semblait apprécier l'humour. Un barman positif et aux allures sympathiques était toujours un plus pour le bar en question. Mais en même temps, cette attitude pouvait cacher des choses...

« Vous voyez, vous pouvez vous-même trouver les réponses à vos questions. Oui je suis voyant, si cela peut expliquer comment je pourrais vous connaître. Il n'y a pas de mal à le demander, bien que ce métier est de nos jours pas des plus bien vus. »

Il se stoppa un instant, étouffant un léger rire. Amusant de voir un voyant à l'allure aussi sombre et mystérieux assumant pleinement son activité pas des plus réputés.

« Les voyants de nos jours sont souvent des charlatans... J'espère pouvoir redorer un peu le blason. Ou bien peut-être sont ils mal vus parce qu'ils peuvent voir les sombres tréfonds d'un esprit ? Hyéhé... »

Il immobilisa sa main sur sa boule de cristal, celle-ci brillant très légèrement. Mais il passa du coq à l'âne, allant reparler un peu de la serveuse.

« Ne vous inquiétez pas pour elle. Faites ce que vous voulez. J'étais juste curieux de savoir. Moi aussi je suis quelqu'un de curieux. Coup de chance de posséder de tels dons, hé héhé... J'aime bien connaître ce que les gens pensent de moi. Néanmoins vous ne m'avez toujours pas répondu. Pourquoi s'était-elle montrée aussi hésitante ? Peut-être lui aurais-je fais peur ? »

De cette manière, il montrait bien qu'il savait que ce n'était pas juste Alexandre qui avait décidé d'aller le voir. Il avait bien perçu que la serveuse s'était vraiment montrée méfiante au départ. Pourtant, il n'y a avait rien de mal à assumer ce que l'on a pu penser. Les premiers jugements sont parfois incontrôlables.

Alors, celui-ci était en effet un voyant. Enfin, restait à savoir s'il l'était vraiment. L'homme continua de parler, disant une chose qu'Alex pensait en effet. Il y avait tellement de charlatan qu'il était difficile de savoir si c'était un vrai ou non. Après, il n'avait pas pensé au tréfonds de l'esprit. Cette homme pourrait connaître son passé s'il en était curieux. Ce n'était pas quelque chose qui mettait cet homme le plus à l'aise. Il détestait discuter de son passé. Il garda tout de même son air sympathique et son sourire et ajouta :

''En effet. Il y a justement certains de ces charlatans qui n'ont particulièrement pas apprécié ma visite.''

Il avait un certain sourire quasiment sadique sur ce qu'il venait de dire. Il se rappelait des questions qu'il avait déjà posé, ayant ainsi foutu en l'air le plan de plusieurs d'entre eux. Il n'aimait vraiment pas ceux qui profitait de la naîveté d'autrui.

''Et puis, je peux avouer pour ce que vous dites au sujet des tréfonds de la conscience. Certaines personnes ont vécu des expériences... Qu'ils ne préfèrerait pas partager à qui que ce soit.''

Et en effet, il avait vécu ces expériences qu'il ne voulait pas mentionner. Lorsqu'il avait dit cela, il avait son petit air sérieux. Ce n'était pas un regard qu'on voyait régulièrement.

Il retourna sur le sujet de la serveuse et cette fois-ci, Alex ne pouvait pas éviter la seconde parti de vérité. Il gratta l'arrière de sa tête avant de répondre :

''Bon, j'assume que je ne peux pas détourner votre question. C'était un peu cela. Sans vouloir vous offenser, vous fesiez un peu peur à voir lorsque vous êtes rentré avec la foudre derrière. C'était pour cela qu'elle à hésité.''

Il se remit à sourire avec un petit ricannement, question de réchauffer l'ambiance :

''Puis y'a moi, le grand barman curieux, qui lui a dit de me remplacer quelques instants.''

Bon, après, s'il était insulté, tant pis. Il avait cherché à connaître la vérité, maintenant il l'a connaissait.

Sans agir de manière trop brusque, pour ne pas attirer l'intention sur de petits détails, l'Onirique joignit ses mains doigts contre doigts de manière satisfaite. Inspirer une certaine crainte là où il apparaît était bon pour ses affaires. Faire savoir également qu'il était capable selon les cas de sonder un esprit jusque dans ses souvenirs les plus enfouis devait d'une manière ou d'une autre inspirer une certaine méfiance, voir crainte. Rien que cette idée était capable de faire resurgir de douloureux souvenirs que l'on préfère oublier. C'était un cercle vicieux. En rendant un esprit plus instable à cause de cette idée, on poussait le sujet à en faire de sombres cauchemars. A partir de là, l'Onirique pouvait plus facilement fouiller dans ces obscurs couloirs de l'âme.

« Je n'ai pas à me sentir blessé d'un jugement. C'est au contraire le mensonge qui a tendance à me contrarier. Vous devez vous en douter, j'ai tendance à facilement les déceler. »

Mieux ne valait pas contrarier le voyant en réalité. Il n'était peut-être pas un as du combat pour l'instant, mais ses dons avaient parfaitement de quoi le rendre assez crédible. Lorsqu'il couplait cela à sa magie noire, les conséquences avaient tendances à être assez néfastes. Imaginez un peu lorsqu'il aura acquit plus d'expérience dans le domaine... Lorsqu'il sera un Sorcier, en fait. De quoi en faire des cauchemars. A moins que les victimes de ses représailles ne soient effrayés à l'idée de s'endormir.

Quoiqu'il en soit, on était encore loin de ce stade.

« On dit souvent que la curiosité est un vilain défaut. Mais je peux vous assurer, en tant que voyant, que la curiosité n'est pas une mauvaise chose. Il suffit de savoir contrôler ce sentiment à bon escient. C'est la curiosité qui a sauvé le chat. »

Contrôler les sentiments, un bien grand mot. La curiosité était cependant quelque chose de bien plus simple à contrôler, à la portée de presque tout le monde. Enfin, le fait de savoir se retenir de connaître quelque chose quoi.

« Je passe certainement du coq à l'âne, mais quelles sont les spécialités et spécificités de ce bar ? »

Bon, il n'allait pas tout découvrir via sa boule de cristal non plus. Un voyant n'a pas forcément la vision sur tout. Il faut savoir se concentrer sur le sujet voulu etc, et ça marchait surtout sur les êtres vivants, enfin tout ce qui est capable de rêver, que sur des objets et autres.

» Alexandre - Le barman secrètement sadique [Terminé]
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» Le tigrou disparait dans un nuage de fumée rose!

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